LMS J25 : Tout donner pour ne rien regretter

Après la déception du Colisée, cap sur le Parnasse pour nos Dunkerquois.


Ce vendredi, l’USDK affronte Nîmes, un adversaire au parcours quelque peu différent. En difficulté en début de saison, l’USAM a su redresser la barre et flirte désormais avec le top 5 de cette Liqui Moly StarLigue. À l’inverse, nos Lions peinent à trouver leur rythme depuis la reprise en janvier. L’USDK a connu des joies face au PSG à Dewerdt ou encore lors du dernier déplacement à Créteil mais également des déceptions lors des deux dernières rencontrent avec la réception de Cesson puis le déplacement à Chartres. 

Malgré tout, l’USDK peut toujours compter sur un Tom Pelayo en grande forme, toujours leader au classement des buteurs. Et si Nîmes est parfois sur un courant alternatif, nos Dunkerquois devront saisir leur chance. Le défi sera de taille : faire vaciller une équipe nîmoise en quête d’Europe. Il passera sans doute par un collectif soudé et combatif, une force qui nous a parfois fait défaut, notamment avec les blessures et les ajustements tactiques nécessaire comme l’expliqué Frank Maurice notre coach principal lors de la dernière interview.

Rappelons que l’USDK s’était imposé lors du match aller à Dewerdt (29-24). Une performance à rééditer, même si la tâche s’annonce plus complexe dans l’antre du Parnasse. Ce match représente une double symbolique : une revanche à prendre pour Nîmes, mais aussi une possible invincibilité sur la saison face à l’USAM pour nos Nordistes.

Un autre élément à ne pas négliger : le Parnasse est un terrain bien connu de Frank Maurice, ancien entraîneur nîmois. Une expérience précieuse qui pourrait peser dans la balance.

La mission est loin d’être simple, mais l’USDK peut y croire : les Lions restent sur deux victoires lors des trois dernières confrontations face à Nîmes. 

Mention spéciale à notre capitaine sélectionné pour la première fois avec l’équipe de France A ! Félicitations Tom ! 

L’article sur sa sélection est disponible ici 👇:

Tom Pelayo convoqué pour la première fois en Équipe de France A !

 

Point blessures : 

Jean-Loup Faustin s’est blessé à l’ischio et sera absent pour une durée encore indéterminée.
Amil Maliki s’est quant à lui blessé au genou, pour une durée, elle aussi, indéterminée.
Gautier Crepel est toujours absent.

Le point avec Alejandro Romero :

En ce moment, ça se voit par les résultats, on traverse une période un peu compliquée pour le club. On a beaucoup de blessés, des joueurs fatigués, physiquement on n’est pas au top, et par rapport à ça, on est obligé de s’adapter avec les joueurs qu’on a. Aujourd’hui, certains ne sont pas à leur poste habituel. On doit juste continuer à bosser pour s’adapter au mieux et aller chercher les points de la victoire, parce qu’en ce moment, on n’arrive pas à trouver une stabilité, que ce soit en défense ou en attaque. Il y a beaucoup de changements à cause des blessés, c’est compliqué.

Moi, je pense qu’il faut s’adapter, il ne faut pas chercher des excuses. Si on n’est pas bien en défense parce qu’il y a eu beaucoup de changements… Nous, on est obligés de faire de notre mieux. On n’a pas la même défense que sur la première partie de saison, notamment celle avec laquelle on avait su battre Nîmes. Maintenant, les équipes en face ont aussi un peu changé, on doit s’adapter, il ne faut pas chercher d’excuses, il faut fournir des efforts. Notamment pour nous, les gardiens : il faut faire des arrêts, même si ce n’est pas facile ou plus compliqué avec les changements. De toute façon, c’est notre boulot.

À propos de la stabilité, chacun gère ça à sa façon, chacun a sa manière de voir les choses. Mais oui, il faut retrouver une stabilité émotionnelle. Ça passe par la façon de travailler. Après, chaque joueur est différent sur le plan psychologique. Moi, je ne me prends pas la tête, je ne ressasse pas. Je me dis que si ça n’a pas marché maintenant, je vais prendre ma revanche, et la fois d’après, ça marchera. Je ne suis pas trop dans le passé. Par exemple, s’il y a une action où je prends un but parce que j’ai fait une erreur, ce n’est pas grave, je me remobilise directement pour l’action suivante, pour être meilleur. Ma façon de gérer les problèmes est peut-être perçue comme particulière. J’essaye de rester tout le temps émotionnellement stable. Même quand tout se passe bien, je reste calme et focus. Je ne suis pas le genre de showman. Si je fais une grosse parade, je reste stable. Ma manière de réagir et de m’exprimer est presque la même quand ça va bien ou quand ça va un peu moins bien.

Dans tous les cas, il faut continuer à travailler, parce que c’est comme ça qu’on trouve des affinités. Même si on change souvent de joueurs sur le terrain, que le partenaire à côté n’est pas le même ou n’est pas à son poste habituel, il faut continuer à travailler sans relâche. Dans ce contexte, il ne faut pas être fatigué, ne pas avoir peur de faire des erreurs, et réussir à passer vite à autre chose pour entamer une nouvelle dynamique positive à court, moyen ou long terme. Ce n’est pas parce qu’une action a été mauvaise que la suivante le sera aussi. C’est pour ça qu’il faut rester positif. À la fin, le sport, c’est toujours comme ça : il y a des hauts, il y a des bas, et il faut accepter ça. Tu peux, avec cet état d’esprit, sortir plus facilement d’un contexte difficile comme celui dans lequel on est actuellement. C’est qu’une question de mental. On était sixième à la première partie du championnat, maintenant avec toutes nos défaites combinées, c’est compliqué pour les joueurs, pour le club, pour les supporters, pour les entraîneurs… Mais il faut vraiment rester focus ! Il ne faut pas lâcher.

Quand tu travailles fort, que mentalement tu tiens, les résultats viennent. Je sais que les supporters demandent qu’on gagne des matchs, qu’on soit bons en défense et aussi en attaque, qu’on prenne plus de points. Mais nous, on continue à travailler. Nous aussi, on vit ça. Ce n’est pas qu’on manque d’envie. On s’est entraînés fort cette semaine, parfois il y a même de la tension, on s’énerve entre nous parce que ça nous tient à cœur. On se pousse à aller plus loin, à s’imposer, à imposer de l’intensité à l’autre. On ne lâche rien jusqu’à la fin ! Donc je suis sûr que ça va aller et qu’on va remonter la pente. Les victoires seront simplement les bénéfices d’un travail acharné, il n’y a pas de secret.

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