Ce samedi 8 février à Dewerdt, nos Lions affronteront Chambéry. Une équipe qui a vaincu Chartres en 1/8 de finale.
Le duel entre l’USDK et Chambéry s’annonce intense et riche en suspense, après un 1/8 de finale contre Toulouse très serré, et qui, rappelons-le, s’était joué aux tirs au but.
Pour rappel, lors de leur dernière confrontation en J08 de Liqui Moly StarLigue, l’USDK s’était inclinée de justesse (28-27) à Chambéry, au terme d’un match riche en émotions et en intensité.
Mais cette fois, c’est une toute autre histoire : nos Lions, plus déterminés que jamais, joueront à domicile pour tenter de décrocher leur place en demi-finale.
Un match particulier, avec une grande pensée pour Alain Poncet, Président du club Savoyard, Président de l’Union des Clubs Professionnels de Handball (UCPH) et ami de l’USDK, qui nous a quitté en janvier. Une minute d’applaudissements sera observée en son hommage avant le coup d’envoi.
Les équipes encore en lice : Saint-Raphaël, Montpellier, Aix, Limoges, Chambéry, Paris, Nantes et Dunkerque.
Les joueurs attendent une salle Dewerdt en feu pour une qualification dans le dernier carré.
Le point avec Franck Maurice, coach principal de l’USDK.
Franck, l’USDK redémarre sa deuxième partie de saison sur les chapeaux de roues avec ce 1/4 de finale à domicile face à Chambéry. Dans quel état d’esprit arrivez-vous avant cette rencontre ?
Je suis à la fois très enthousiaste parce que c’est un quart de finale de Coupe de France et qu’un beau parcours en Coupe de France donne beaucoup d’énergie à l’équipe, aux joueurs et, j’espère, au club. On sort d’un match extraordinaire contre Toulouse avec une séance de penalty, une ambiance de dingue, et ça donne beaucoup d’énergie. Recevoir ce quart de finale est un avantage parce que c’est mieux de pouvoir évoluer à domicile, et puis ça doit surtout nous donner envie de recommencer avec beaucoup d’ambition et de dynamisme.
J’aimerais sentir de l’énergie, j’aimerais sentir beaucoup d’enthousiasme et d’effervescence autour de l’équipe. Les joueurs vont être concentrés, et j’espère qu’on va pouvoir avoir une salle pleine et chaude, parce que c’est un match où l’une des équipes va sortir. On a bien vu ce que ça pouvait créer comme émotion et comme énergie contre Toulouse, j’espère que l’on vivra les mêmes choses contre Chambéry ce week-end.
En face, c’est un peu le même calibre que les 1/8 contre Toulouse. C’est une équipe qui, la saison passée, jouait en Coupe d’Europe et contre qui l’USDK s’inclinait d’un seul but en octobre dernier… Vous vous attendez donc à une rencontre intense et serrée ?
Oui, je m’attends à un match difficile, parce que c’est une équipe qui met le duel et le combat au cœur de ce qu’elle fait. Il y a des joueurs qui sont très dangereux dans ce secteur-là : je pense à SKUBE, à VANÈGUE, à RODRIGUES, qui est un excellent shooteur, et à PETTERSEN, qui nous avait fait très mal au match aller alors qu’il venait d’arriver à Chambéry. Ce sont deux équipes qui étaient très proches durant la première partie de saison. On a beaucoup de regrets sur le match à Chambéry, dans lequel on avait fait preuve de beaucoup de courage, d’investissement et de talent aussi. On n’a malheureusement pas réussi à ramener de points de ce déplacement. Malgré tout, il s’est passé tellement de choses depuis ce moment-là… On va tous les deux redémarrer la deuxième partie de saison par ce match-là, et je pense avec beaucoup d’ambitions et, j’espère, avec beaucoup de fraîcheur mentale.
Comment vous êtes-vous préparé physiquement et stratégiquement pour affronter cette équipe de Chambéry ?
Stratégiquement, on sait quels sont ses points forts, on a essayé de s’adapter à ce qu’ils pourraient faire de nouveau avec la préparation de janvier, même si eux, comme nous, ont eu des absents et des blessés pendant cette préparation. On va donc voir dans quel état ils arrivent ici : s’il y a des joueurs absents ou pas, cela peut modifier un peu le plan de jeu. Encore une fois, je suis persuadé que ce qui va faire la différence, c’est le combat, l’aspect défensif et la capacité que l’on va avoir à endiguer leurs assauts, notamment ceux menés par leurs meneurs de jeu, SKUBE ou VANÈGUE, voire même peut-être les deux s’ils sont associés. Il faudra aussi que nous soyons capables, à partir de la défense, d’essayer de marquer sur grand espace.
Physiquement, j’attends de voir dans quel état on va être, parce que la préparation a été pour le moins compliquée, et j’espère que l’on arrivera avec beaucoup d’intensité et de fraîcheur.
