La N2 en lever de rideau samedi après-midi !

Après 8 journées, les hommes de Richard DEMARET ont démarré la saison de manière positive et se hissent à égalité de points avec Orléans, au pied du TOP 3 de leur poule de Nationale 2.
Un défi de taille attend nos jeunes Lions avec la réception de Savigny, actuel, second à un petit point de l’USDK.
Le match a lieu ce samedi 23 novembre à 16h30 aux Stades de Flandres avant la rencontre des professionnels contre Montpellier, l’entrée est gratuite.

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Crédit photo: Philippe Vermander

Le point avec Richard DEMARET, responsable du centre de formation et coach de la N2:

Richard, qu’est-ce que tu pourrais dire sur le début de saison si tu devais le décrire ?

Quels que soient les joueurs présents, le but est de s’attacher à l’état d’esprit avec lequel on aborde nos rencontres. Quand l’effectif est au complet, on peut être un peu plus exigeant vis-à-vis du résultat final. Dans la philosophie, c’est de voir de quel bois on est fait.
On a coutume de dire que la force d’un groupe se révèle quand il y a des joueurs majeurs absents, et par rapport à ça, on se situe entre deux eaux : à Vernon, on avait pris l’eau avec beaucoup de joueurs absents, et la semaine dernière, on a été capable d’aller chercher un bon résultat à Rueil.

Le début de saison est plutôt satisfaisant, mais j’ai toujours un peu le match de Vernon en travers de la gorge, parce qu’on n’a pas su l’aborder comme il le fallait. C’était pourtant le match le plus excitant de l’année puisqu’il était contre les premiers. On est revenu avec un écart qui ne reflétait pas forcément celui entre les deux équipes. Le plus important, c’est d’avoir toujours la bonne attitude pour aborder les rencontres.

Comment est-ce que tu te projettes sur le match de samedi ?
Savigny va être un bon match, qui doit être révélateur pour le groupe.
On a été capable de prendre des points contre des équipes qui sont derrière nous au classement, mais, quand on a joué des équipes plus expérimentées comme Vernon ou Marolles, qui alignent beaucoup d’anciens joueurs de N1 ou de ProLigue, on les a perdues.
Savigny est une équipe dont les joueurs ont goûté à l’étage du dessus.
La question va être de savoir si, contre une équipe plus expérimentée, on est capable de s’en sortir cette fois-ci à domicile.

Pour Marolles et Vernon, on pouvait avoir comme l’une de nos explications le fait de jouer à l’extérieur, car c’est toujours plus compliqué.
Je m’attends à un match assez serré, dans lequel il va falloir être bon dans la longueur et pas par épisode.
Si on est bon seulement par alternance, je ne pense pas qu’on arrivera à les surprendre. Donc, il faudra qu’on se donne les moyens sur 2 fois 30 minutes.

On voit souvent tes joueurs avec le groupe professionnel à l’entraînement, mais aussi en match, c’est un facteur motivant ?

Le club a augmenté le nombre de conventions cette saison. Donc, sur nos entraînements, il y a déjà une adversité plus importante que sur les années précédentes, et on peut aller plus loin dans ce qu’on peut travailler.
Les joueurs du centre de formation savent très bien qu’il y a 15 joueurs professionnels sous contrat.
Ils savent qu’il peut y avoir des opportunités et que le handball est fait aussi de son lot de petits bobos. Donc, ils ont la possibilité de mettre un pied dans le monde professionnel. Une fois qu’ils ont réussi à mettre le pied dedans, c’est à eux de « forcer le passage ».
Pour le moment, ils sont dans l’attente et permettent à l’équipe pro de bien s’entraîner et de préparer correctement les matchs. Maintenant, c’est à eux de saisir l’opportunité si elle se présente.
Mais c’est sûr qu’en termes de motivation et de progrès, c’est un élément fondamental pour eux.

Et le fait de jouer en lever de rideau ?

Le lever de rideau permet de ne pas jouer le dimanche (ahahah), mais il y a aussi une atmosphère spéciale les jours de matchs à Dewerdt, et j’espère qu’ils la sentent en arrivant et qu’ils la ressentent pendant le match !