L’USDK, c’est aussi une famille de bénévoles très investis et passionnés. Bruno NOEL en fait partie. Au club depuis pas loin de 25 ans, il a succédé à Alfred MIROULT au poste de responsable des bénévoles, une sacrée responsabilité mais il relève le défi haut la main !
Portrait/Interview:
Depuis quand es-tu au club ?
Bruno : « Je viens au club depuis 1995, 1996 ou 1997 je crois. J’étais ami avec Alfred Miroult (je le suis toujours d’ailleurs) et à deux reprises, il m’a donné des invitations car il ne pouvait aller au match (le dimanche après-midi…). Le premier VIP auquel j’ai assisté était à l’endroit où sont les bureaux du club maintenant. »
Qu’est-ce qui t’a mené à l’USDK ?
B.N. : « Comme je connaissais Alfred, il m’a fait rencontrer Régis et Valérie (qui à l’époque étaient dans le bureau actuel des coachs). Puis étant chez France Telecom à l’époque et comme le club avait souvent un besoin en téléphonie, j’ai rapidement été contacté. Très régulièrement même ! (rires). Et de fil en aiguille, Régis et moi sommes devenus amis. Un ami de trente ans, c’est quelqu’un dont on n’arrive pas à se débarrasser ! (rires). Plus sérieusement, je me suis très vite épris de ce sport que je ne connaissais pas, rapide, tactique, très physique et où les règles ne font pas débat. »
Ton rôle au sein du club ?
B.N. : « Je suis administrateur depuis environ une quinzaine d’années (à l’époque, Nicolas était président). J’étais le contact privilégié pour résoudre les problèmes de téléphonie ou de haut débit (pas toujours simple). Depuis 4 ans, je suis bénévole plus régulier, avant je venais quand j’étais disponible et depuis la retraite, je m’investis pleinement. »
Parle-nous un peu de toi ?
B.N. : « J’ai 62 ans, j’ai toujours aimé le sport. J’ai pratiqué le foot puis en arrivant à Dunkerque, je me contentais de faire du vélo et un peu de footing. J’ai commencé ma carrière chez France Telecom en haut des poteaux et fini responsable de pôle, humblement. Je suis un retraité passionné et actif. Le rôle de bénévole me va très bien. Je suis un peu touche à tout, un brin bricoleur. J’ai une autre passion mais cachée, c’est celle d’écrire (mais sans aucune prétention). Chaque jour, j’écris un petit truc que je garde jalousement (c’est mon petit jardin secret). »
Tu as en quelque sorte été « formé » par Alfred que tout le monde connaît. Parle-nous un peu de lui ?
B.N. : « En effet, depuis quelques temps, il me disait à chaque match : « Je voudrais trouver quelqu’un pour me remplacer ». Il ne pensait pas à moi et moi non plus. Je le connais depuis bientôt 35 ans. On a rapidement sympathisé (via un ami policier) puis on se voyait le vendredi soir autour d’une bière et d’un saucisson de cheval avec un Monsieur nommé R….s… ça je ne sais pas si je peux le divulguer (rires) ! Puis nos épouses se sont rencontrées et on est devenus de vrais amis. Alfred est un homme généreux qui ne compte pas quand il aime. Il est courageux, fidèle en amitié et il trouve toujours une solution même quand il dit : « On est dans une galère pas possible » ! (rires).»
L’USDK, c’est quoi pour toi ?
B.N. : « Une famille à laquelle je suis attaché. Quand on parle de valeurs, ce mot a tout son sens chez nous. J’ai attrapé le virus dès que j’ai mis les pieds au club! (le bon celui-là). C’est aussi une équipe très soudée, enthousiaste, attachante et au sein de laquelle je me sens bien et où j’ai trouvé ma place, je crois. »
Ton ou tes meilleurs souvenirs ?
B.N. : « Mon fils a été bénévole lors de la Coupe du monde en 2001 (j’en étais fier !), la finale de Coupe de France à Bercy en 2011 gagné contre Chambéry et la soirée après la victoire en championnat en 2014 ! »
As-tu une ou des anecdotes cocasses?
B.N. : « A l’époque de Nicolas, je me souviens qu’il aimait, après une défaite, venir me voir et il me disait systématiquement : « Ici je sais que je ne vais pas devoir me justifier ! ». Puis quand Jean-Pierre m’a nommé référent, il a dit aux bénévoles : « Quand ça va bien, vous venez me voir. Quand ça ne va pas, vous allez voir Bruno ! » (rires)
Une autre qui date, c’est une bénévole qui était persuadée que j’étais le fils d’Alfred… peut-être la moustache ! (rires)
Ah oui et sur la ligue des Champions, je me souviens, lors de ces matchs, j’étais sollicité pour remettre les accréditations aux journalistes français et étrangers. Avec mon anglais très mauvais, j’avais bien de la peine à comprendre ou à me faire comprendre ! (rires). Et puis ces matchs, c’était quand même un peu de rêve…»
Être chef des bénévoles, c’est une sacrée responsabilité, non ?
B.N. : « Je ne dirais pas chef mais responsable. Il faut mettre de l’huile dans les rouages, organiser le rôle de chacun en fonction des personnalités toutes différentes. Il faut y mettre tout son cœur sinon ça ne marche pas. Et j’avoue que chaque jour de match, j’ai un peu la boule au ventre que ça ne marche pas, qu’il y ait un hic, un problème. Mais jusqu’à ce jour, je n’ai pas eu de problème majeur. Il faut préciser que mon équipe de bénévoles est au top chaque soir de match. Quand il en manque un, il y en a un autre pour assurer et j’ai une équipe géniale qui m’accompagne avant, pendant et après les matchs. Ce club, c’est des personnes passionnées et passionnantes !»