LMS J14: USDK vs ISTRES: Conclure l’année 2024, à domicile, par une victoire !

Nos Lions terminent ce soir leur enchaînement intense de 3 matchs en une semaine. Et à l’occasion du dernier match à domicile de l’année 2024 et du match de Noël, ils comptent bien réussir la passe de 3 victoires de suite, toute compétition confondue.

 

Qualifiée mercredi soir pour les quarts de finale de le Coupe de France au bout du suspense, après tirs au but au terme d’un match d’anthologie, l’USDK est plus que jamais déterminée à continuer sur une bonne dynamique.

 

Depuis leur retour de la trêve, mi-novembre, les hommes de Franck Maurice et de Tarik Hayatoune sont sur une belle lancée. Après leurs succès importants à Saint-Raphaël (27-29) puis contre Cesson (32-33), sans oublier le beau visage montré face à Montpellier et à Nantes, les Dunkerquois tenteront de confirmer en championnat. D’autant plus qu’un bon résultat, ce soir, leur permettrait au classement de raccrocher le wagon de la première partie de tableau et de distancer encore plus leur adversaire du soir et la zone rouge.

 

Mais nos Lions le savent, il ne faudra surtout pas relâcher en pression et en concentration, face à cette équipe d’Istres, pour ne pas avoir une mauvaise surprise lors du match de Noël à la maison.

 

 

L’adversaire : Istres

 

De son côté, l’équipe d’Istres n’a plus gagné depuis le 18 octobre face à Nîmes (29-34) malgré son très bon début de saison. Ils se présenteront donc à Dunkerque avec la rage d’aller chercher des points et de tenter de créer la sensation, comme ils avaient failli le faire face à Toulouse. Par ailleurs, même si Dunkerque en cas de victoire peut revenir à la hauteur de la 7e place, nos joueurs pourraient être rejoint au classement par les Istréens, en cas de défaite. De quoi rappeler, une nouvelle fois, l’extrême densité de la Liqui Moly Starligue.

 

Le match est retransmis sur HandballTV

 


Le point avec Franck MAURICE :

« Istres est une équipe dangereuse, on le sait. C’est une équipe qui est habituée à la première division. Même si là, ils ont fait un an à l’étage inférieur (Proligue) et ils sont remontés très rapidement. En plus, ils ont des joueurs d’expérience, des joueurs de qualité. Je trouve qu’ils ont changé un petit peu l’image de l’équipe, qui était une image plutôt défensive. Désormais, ils se sont tournés vers la volonté se projeter vite vers l’avant et de marquer beaucoup de buts pendant les matchs, à l’image de ce qu’ils ont fait contre Nantes, cette semaine en Coupe de France. On est prévenu…

Après la particularité ce soir, c’est de les jouer sur cette fin de cycle avec les dommages pour eux, comme pour nous qui viennent de se dérouler. Il y a le paramètre physique à prendre en compte, le paramètre de la fraîcheur qui va évidemment aussi rentrer en compte. Et dans ces moments-là, ce qui va faire la différence, c’est de laisser la stabilité. C’est l’équipe qui va être la plus stable pendant tout le match, la plus le plus propre et qui saura le mieux gérer son rythme qui va pouvoir, à mon avis, maîtriser les débats. »

 

« Ce soir il faudra maîtriser notre projet. Ne pas faire d’erreurs sur ce que l’on a envie de proposer défensivement. Être très précis dans ce qu’on veut mettre en place en attaque. Et, de temps en temps, être capable de mettre du rythme pour justement pouvoir se projeter sur grands espaces, quand ils commettront quelques erreurs. Essayer d’être le plus chirurgical possible lorsqu’ils perdront des ballons. Enfin, il faudra s’appuyer sur ce qui fait notre force, depuis la reprise, c’est-à-dire la solidité et l’intensité défensive. »

 

 

ENTRETIEN :

 

Franck, on imagine que la qualification en ¼ de Coupe de France, est un résultat qui fait du bien, avant de rencontrer Istres ce soir, non ?

 

Oui, bien sûr. Mais pas uniquement ce résultat-là. Depuis la reprise (mi-novembre), on est allé gagner à Saint-Raphaël, on a fait 2 bons matchs contre deux des 3 meilleures équipes du championnat et on vient de faire match nul (victoire obtenue après tirs au but) contre la 4e. La dynamique est positive. Je suis vraiment très satisfait de ce que l’équipe est en train de produire, le caractère qu’elle montre, et puis de la solidarité dont elle a fait preuve sur ces derniers matchs.

 

Face à une équipe d’Istres qui a réalisé un très bon début de championnat, avant de caler un peu, mais, qui a tout de même réussi à titiller pas mal d’équipes, le risque, ce soir, pour l’USDK, c’est de se faire surprendre ?

 

Non, on ne sera pas surpris. Istres est une équipe dangereuse, on le sait. C’est une équipe qui est habituée à la première division. Même si là, ils ont fait un an à l’étage inférieur (Proligue) et ils sont remontés très rapidement. En plus, ils ont des joueurs d’expérience, des joueurs de qualité. Je trouve qu’ils ont changé un petit peu l’image de l’équipe, qui était une image plutôt défensive. Désormais, ils se sont tournés vers la volonté se projeter vite vers l’avant et de marquer beaucoup de buts pendant les matchs, à l’image de ce qu’ils ont fait contre Nantes, cette semaine en Coupe de France. Donc, c’est une équipe très dangereuse. On est prévenu… Après la particularité ce soir, c’est de les jouer sur cette fin de cycle avec les dommages pour eux, comme pour nous qui viennent de se dérouler. Il y a le paramètre physique à prendre en compte, le paramètre de la fraîcheur qui va évidemment aussi rentrer en compte. Et dans ces moments-là, ce qui va faire la différence, c’est de laisser la stabilité. C’est l’équipe qui va être la plus stable pendant tout le match, la plus le plus propre et qui saura le mieux gérer son rythme qui va pouvoir, à mon avis, maîtriser les débats. Parce que, à ce moment-là de la saison, les projets sont clairs et il y a peu de surprises sur ce que l’on a vu et sur ce qu’ils vont faire. Nous, on maîtrise mieux qu’en début d’année, c’est sûr, et eux aussi. Par conséquent, c’est surtout le paramètre de la concentration et le paramètre mental qui va jouer, ce soir, contre Istres.

 

Vous évoquiez ce beau visage montré à votre retour de la pause (début novembre). Comment l’expliquez-vous ?

 

Ce sont notamment nos retours sur la base arrière qui font, aujourd’hui, que nous avons plus la capacité de peser sur l’adversaire, de mettre du rythme. On voit bien, par exemple, l’apport d’Obrian Nyateu sur le match de Toulouse et la menace que ça nous a permis d’avoir su l’attaque. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas dépassé les 30 buts, ces dernières semaines. On l’avait fait, je dirais quasiment par obligation, parce qu’on avait un effectif réduit et peu de rotations possibles sur la base arrière. Nous étions obligés de jouer sur un rythme un peu plus lent et donc de plutôt essayer de prendre un but de moins, que de marquer un but de plus. Les retours, les rotations font que désormais, on peut imprégner un peu plus de rythme, avoir un peu plus de variété en attaque, tout en continuant à s’appuyer sur une nouvelle assise défensive. Donc j’ai envie de dire, qu’ils reviennent au bon moment, car eux (Obrian Nyateu, Benjamin Afgour, Cornelius Kragh et Jean-Loup Faustin), ramènent un peu de fraîcheur, à un moment où c’est important d’en avoir, à la fois physique mais surtout mental.

 

Pour l’emporter contre cette équipe d’Istres, que faut-il réaliser et continuer ? Quels sont les ingrédients nécessaires ?

 

Avant tout, c’est d’être très stable sur l’ensemble du match. Maîtriser notre projet. Ne pas faire d’erreurs sur ce que l’on a envie de proposer défensivement. Être très précis dans ce qu’on veut mettre en place en attaque. Et, de temps en temps, être capable de mettre du rythme pour justement pouvoir se projeter sur grands espaces, quand ils commettront quelques erreurs. Essayer d’être le plus chirurgical possible lorsqu’ils perdront des ballons. Enfin, il faudra s’appuyer sur ce qui fait notre force, depuis la reprise, c’est-à-dire la solidité et l’intensité défensive.

 

 

 

 

image_print